Chronique Graphique du Ministère des Finances (1852 - 2007) (1852 - 2007)
Chapitre: "La guerre civile"(texte HTML accessible)
Image: Parcours de la chambre en montant par les escaliers de la cave du Ministère l’Économie et des Finances.
Narrateur: L’année 1936, lorsque mes sous-sols se sont remplis de soldats, quelque chose commença a changer. La Guerre Civil avait commencé, el le Général José Miaja constitua l’Assamblée de Défense, en me chosissant Quartier Général et résidence officielle.
Image: Photo des soldats dans les caves du Ministère.
Image: Photo de José Miaja avec uniforme militaire, assis sur un fauteuil du bureau officiel du Ministre de Finances.
Narrateur: La fonction des Finances s’est alors paralysée complètement. Les liasses de papiers se détérioraient dans les cours, les archives souterrains devenaient chambres et centres d’opérations. Un melange de tabac et métal inondait les sous-sols. La vie passait entre vitesses, silences, et visages éteints...
Image: Parcours de la chambre à travers les couloirs de la cave du Ministère.
Son: Effet sonore de la guerre avec des bombes qui tombent, des tirs, etc.
Image: Photo des soldats et des civils dans les caves du Ministère.
Image: Photo de soldats en formation dans les caves du Ministère. Leur visage montre le découragement et certains ont la tête basse.
Image: Ancienne photo du début de la Rue Alcalá, prise depuis la Puerta del Sol. Il y a beaucoup de gens qui marchent dans la rue et des voitures et des tramways qui circulent dans le centre.
Narrateur: Le salle Charles III, scénario d’actes officiels, condécorations, repartition de jouets, est devenue un espace pour la propagande. Même Miaja, voulant prouver la participation dans la Guerre Civile, des troupes étrangères, donna une conférence de presse, devant les correspondants étragers, avec des prisonniers italiens détenus dans la bataille de Gualajara.
Image: Photo de la Salle Carlos III, pleine de militaires, de civils et de journalistes. Beaucoup sont debout, ils observent comment leurs compagnons écrivent et parlent.
Image: Photo de José Miaja à coté de la table où on réalise la conférence de presse.
Image: Photo des soldats italiens présents dans la conférence de presse.
Image: Photo de Jesus Hernández Tomas, Ministre d’Instruction Publique et de Beaux Arts, il parle devant le microphone dans la conférence de presse. Il est debout,à coté de la table et il remue un bras avec beaucoup d´ expression. Miaja est assis à sa droite.
Narrateur: Le siège sur Madrid fut constant. En tant que quartier de Défense de Madrid, je suis devenu un des objectifs.
Image: Photo aérienne en blanc et noir de Madrid où l’on remarque une masque de couleur verte de la Puerta del Sol, de la Place de Cibeles et de la Place de Neptuno.
Narrateur: Celui-ci c’est moi.
Image: Dans la même photo l’on remarque le bâtiment du Ministère une masque de couleur rouge et avec un cercle de ligne discontinue.
Narrateur: Les avions prennaint comme référence, pour me bombarder, l’edifice de Telefónica.
Image: Dans la même photo on remarque, avec une masque de couleur rouge et un cercle de ligne discontinue, le bâtiment de Telefónica. Ensuite on trace une ligne droite discontinue jaune en reliant Telefónica et le Ministère.
Narrateur: et soudain...
Son: Effet sonore en simulant la chute de l’obus.
Image: Dans la même photo disparaissent toutes les masques de couleur et l’image commence à avancer simulant la chute d’un obus.
Narrateur: ça été plus proche que vous ne le pensez... le Palais du Marquis de Torrecilla fut détruit. Sa facade baroque fut objet d’une protection spécial après la guerre.
Image: Photo de la caverne ouverte dans la chambre forte du tunnel du métro, en face des édifices de logements et des magasins, au numéro 14 de la Puerta del Sol, à ce moment-là le numéro 15, en face de la Pharmacie Company.
Image: Photo du Palais du Marquis de Torrecilla, détruit par les bombardements.
Image: Photo du portail baroque du Palais du Marquis de Torrecilla. À travers les fenêtres on voit les déchets produits par les bombardements.
Narrateur: L’Académie des Beaux-Arts de San Fernando et l’édifice de Telefónica, furent aussi atteints.
Image: Photo du bâtiment de Telefónica. On voit quelques trous et des impacts de mitraille sur la façade.
Narrateur: En 1937 le Président Azaña , avec d’autres membres du gouvernement, ont eu privilège de nous visiter. Miaja lui offrit un banquet d’honneur dans les sous-sols Drapeaux des communautés autonomes s’exibaient radieux dans les colomnes, présidant ce qui fut une agréable soirée. Pendant un moment, on aurait cru un dîner entre amis, ou un mariage, le bruits de bombes laissa place aux rires, aux chants...
Image: Parcours de la chambre à travers les couloirs de la cave du Ministère.
Image: Photo de Miaja et d’Azaña dans le banquet réalisé dans la cave du Ministère.
Image: Photo du banquet dans la cave du Ministère. La table est très longue et tous les convives sont assis et els causent à l´amiable. Des drapeaux autonomes sont accrochés sur les colonnes.
Image: Photo du banquet, prise longitudinalement. La table est dans le centre et dans les côtés il y a des soldats et des civils en causant à l´amiable.
Narrateur: mais il ne dura pas longtemps. Deux ans plus tard, la nuit du 5 Mars 1939, dans les sous-sols se constitua le Conseil National de Défense, dernier organe républicain qui avait comme objectif mettre fin à la guerre.
Image: Photo de la Place de Cibeles en époque de guerre. La statue de la Cibeles est couverte complètement par un pare-éclats contre les bombardements de pavés, du sable et des sacs contenant de la terre.
Image: Photo d’Azaña en traversant les couloirs de la cave du Ministère. Il porte un manteau obscur et il a le chapeau à la main.
Narrateur: Ces intentions furent annoncées par radio. Les personnalités chargées de prononcer les discours étaient, Casado, Cipriano Mera et Julián Besteiro. Je m’en souviens encore de son discours...
Image: Parcours de la chambre à travers les couloirs du Ministère.
Image: Photos de Casado, de Cipriano Mera et de Julián Besteiro au moment de prononcer leurs discours. Ils sont dans la cave du Ministère et il y a peu de lumière. Une lampe éclaire la table à laquelle ils sont assis.
Besteiro: Citoyens Espagnols... Après un long et lourd silence, je me vois aujourd’hui oubligé à me diriger à vous, par un impératif de conscience, depuis un microphone de Madrid.
Image: Photo du Général Miaja en recevant dans les caves du Ministère des Finances, les représentants de la Mission Anglicane en Espagne.
Image: Parcours de la chambre à travers un couloir de la cave du Ministère.
Besteiro: La vérité, est, concitoyens, qu’après la bataille de l’Ebro, les troupes nationalistes ont occupé totalement la Catalogne. Et que le gouvernement républicain, a du, pendant longtemps, déambuler errant en territoire français.
Image: Photo de Besteiro assis à une table en prononçant le discours. Des gens tout autour, debouts, avec les visages éteints.
Image: Vue des panneaux informatifs et des photos du paragraphe de la Guerre Civile, de l’exposition Chronique Graphique du Ministère des Finances dans les caves du Ministère.
Besteiro: Je vous parle depuis ce brise-lames de toutes les Espagnes, comme dit le poète, qu’on a tous perdu, peut-être abandonné, en terres étrangères. Je vous parle pour vous dire que lorsqu’on perd, il faut montrer la valeur qu’on possède. On peut perdre, mais avec honnêteté et dignement. Je vous dit qu’une victoire morale de ce genre vaut mil fois plus qu’une victoire matérielle gagnée à force de soumission et mépris...
Image: Photo de Besteiro en prononçant le discours assis.
Image: Photo du Général Miaja habillé en militaire, dans un bureau du Ministère. Derrière lui, il y a une grande librairie de bois.
Image: Photo de Fernando Rodriguez Miaja, collaborateur du Général Miaja, dans la cour principale du Ministère, appelé aussi la cour de l’Horloge.
Image: Photo du groupe du personnel d´administration, de services et de téléphonie qui s’occupait des chambres privées et du bureau du Général Miaja, dans les caves du Ministère des Finances.
Narrateur: Quelques jours plus tard, Madrid tomba... et la guerre arriva à sa fin.
-- Fin du chapitre --